Minimalisme et DIY zéro déchet

15.7.20


Comme je le disais précédemment au sujet de mon livre "Couture maison durable", le zéro déchet et la problématique écologique gagnent du terrain dans les foyers et c'est une bonne chose !
Je pense qu'à la maison, le déclic s'est fait progressivement autour de la naissance de mon fils il y a 4 ans, en me penchant sur la composition des produits ménagers et sur le sujet des perturbateurs endocriniens. Une certaine conscience écologique m'habitait déjà, entre autres via le recyclage et l'économie d'énergie, j'avais vu quelques reportages, bref le terrain était bien préparé...
Dans l'introduction de mon livre, je parle de modération car c'est important pour moi. Jusqu'ici et jusqu'à nouvel ordre, j'ai quand même limité ces nouvelles habitudes, car je n'ai pas la disponibilité ni l'envie d'augmenter nos contraintes domestiques. Pas de couches lavables à la maison, par exemple. Et on utilise encore du coton, même si ça évolue peu à peu. On fait à notre rythme.
Au moment où toutes ces questions se sont posées, j'ai reçu le livre "Labo Zéro Conso" de Marie-France Farré (Ed. Eyrolles) et j'y ai trouvé quelques recettes que j'utilise encore aujourd'hui. Le livre est actuellement épuisé, mais l'auteure travaille à une nouvelle édition pour cet hiver...


Le premier produit ménager DIY qui est entré dans la maison, c'est la lessive ! Ecologique et économique, facile à réaliser avec peu d'ingrédients et un beau pied de nez à la dictature des marques. Essayée, adoptée, on peut la réaliser avec ou sans huiles essentielles selon son souhait, pour la modique somme de 25€ par an environ, à raison de 3 ou 4 lessives par semaine. Notre lave-linge est toujours en parfait état (j'ai lu pas mal de témoignages de tuyaux et mécanismes bouchés par la glycérine contenue dans certains savons de Marseille !) et notre linge est aussi propre qu'avant. On complète parfois avec du percarbonate pour les lessives de blanc ou pour un petit trempage préalable.
Cette lessive DIY est suivie de près par le nettoyant multi-usages, à base de vinaigre d'alcool qui est anti-bactérien à souhait. On l'utilise sur toutes les surfaces, sauf la baignoire qui a besoin d'un produit un peu plus moussant à mon goût. Et si on y est réticent, on s'habitue très vite à l'odeur du vinaigre.
Toujours d'après une recette du livre, j'ai fabriqué aussi mon propre démaquillant à base d'huiles végétales, ce qui permet donc aussi une bonne hydratation. C'est un peu plus coûteux que les produits de base du commerce, mais j'en suis vraiment conquise, y compris aussi par l'odeur de l'huile essentielle de géranium, que je trouvais un peu rebutante au départ.
Ensuite, j'ai aussi réalisé les pastilles WC qui remplacent le gel WC liquide. Elles permettent de désinfecter la cuvette sans toutefois détartrer en profondeur, j'ajoute donc encore de temps en temps une petite pastille de Javel en attendant de trouver mieux.
Pour tous ces produits DIY, j'ai réalisé des étiquettes spéciales en vinyl adhésif avec ma machine à découper. Comme ça, pas de blague ni de surprise avec des flacons sans étiquettes, et puis j'avais envie d'égayer un peu l'étagère de ma buanderie !


Au détour de mes expérimentations avec ce livre de recettes, j'ai quand même rencontré quelques flops. Par exemple, quand mon après-shampoing à base d'ortie a débordé et fait disjoncter le courant à la maison lors de sa préparation (qui n'a pas convenu du tout à mon cuir chevelu sensible)... Ou encore lors d'un essai de savon de refonte qui ne m'a pas du tout convaincue, vu le nettoyage en profondeur que j'ai dû faire après... Ou bien quand mon shampoing à base de farine de pois chiche a été impossible à rincer lors de mon premier essai, un matin en semaine, bien sûr ! J'ai vite écarté ces propositions qui sont devenues de belles anecdotes dans mon entourage... 
Quand on se retrouve à fabriquer ses propres produits, on joue un peu les apprenties-chimistes, ce qui peut être déroutant voire dangereux. J'ai donc bien lu et respecté les instructions techniques contenues dans le livre de Marie-France Farré et en cas de doute, je supprime carrément les huiles essentielles. C'est suffisant car le reste des produits est assez ordinaire.


Ce que je trouve le plus agréable, c'est qu'au final mes petites avancées DIY en matière de zéro déchet ou de minimalisme se rejoignent les unes aux autres. Le démaquillant fait maison complète les carrés à démaquiller lavables dont j'avais proposé le tuto aux débuts de mon blog, j'ajoute une petite touche artisanale avec ces étiquettes pour les flacons, je glisse le patron des sachets de lavande à coudre (qui sont de formidables anti-mites) dans mon nouveau livre "Couture maison durable" aux côtés de plusieurs autres modèles zéro déchet : sac à vrac, sac à pain, pochette à savon ou cosmétique solide, couvercles-charlottes à saladier... Toutes ces démarches s'emboîtent et viennent parfois sensibiliser mes proches, comme une petite contagion bénéfique !
Il y a encore quelques produits que j'aimerais remplacer par du fait-maison, par exemple le produit vaisselle quand je trouverai une solution moussante ou encore les pastilles pour lave-vaisselle. Et à ce sujet, je m'apprête à tester la box Pousse Pousse, qui contient un "cake vaisselle". A suivre... D'ailleurs, Pousse Pousse s'associe à mon éditeur pour un concours simultané ces jours-ci : rendez-vous sur Instagram, sur le compte des Editions L'Inédite et sur celui de la box Pousse Pousse pour tenter doublement votre chance !
Et vous, où en êtes-vous avec le zéro déchet ? N'hésitez pas à m'envoyer vos bonnes recettes.



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